My Stolen Planet
de Farahnaz Sharifi
سیاره دزدیده شده من
Iran. Allemagne. 1h26 . 2K. Couleurs.
Berlinale Panorama 2024.
Best of Doc #6 – Avant-première
GNCR – Groupement National des Cinémas de Recherche
À sept ans, Farah réalise qu’elle vit sur deux planètes : celle de l’Ayatollah et l’autre, cachée, où elle ose être elle-même. À l’achat d’une caméra, son monde croît, alimenté de danse, de joie. Elle y ajoute des enregistrements et des archives 8 mm abandonnées par les familles en exil afin de créer une histoire alternative de l’Iran.
Née durant la révolution islamique iranienne en 1979 et forcée à l’exil fin 2022, Farah devenue cinéaste entame une lutte contre la perte des souvenirs sous forme de journal intime. Une résistante intime et politique contre l’oubli, aussi motivée par la maladie d'Alzheimer de sa mère. Sa connexion avec Leyla, une professeure iranienne qui a quitté l'Iran pendant la révolution, donne un nom et une histoire à l’un des visages de ses archives.À l'automne 2022, le soulèvement « Femmes, Vie, Liberté » devient un tournant dans la vie de Farah, ainsi que dans celle de nombreux Iraniens.« Lorsque nous partageons un souvenir avec les autres, il passe du privé au public. Cette histoire est étroitement liée à une résistance à l'oubli. À une époque où les structures de pouvoir s'efforcent de raconter l’histoire de manière à dissimuler des segments importants et populaires, il devient d'autant plus crucial de partager des détails personnels et des micro-récits. » Farahnaz Sharifi