UCHO
un film de Karel Kachyňa
Tchécoslovaquie, 1970. 1h36. 4K. N&B.
Ludvík et Anna forment un couple bien intégré dans le parti d’État communiste, en place depuis le putsch de 1948.
Ils sont, de fait, bien habitués à ce que leurs conversations et leur intimité soient surveillées par des micros placés dans leur maison, qu’ils appellent l’Oreille, « Ucho ».
Pourtant, en rentrant chez eux un soir, ils sont pris d’une crise de paranoïa : ils sont persuadés que Ludvík va se faire arrêter.
S’ensuit une longue nuit d’angoisse, de désespoir et d’humour mordant, où les failles d’un mariage sans amour, écrasé par la surveillance, se dévoilent.
Ils sont, de fait, bien habitués à ce que leurs conversations et leur intimité soient surveillées par des micros placés dans leur maison, qu’ils appellent l’Oreille, « Ucho ».
Pourtant, en rentrant chez eux un soir, ils sont pris d’une crise de paranoïa : ils sont persuadés que Ludvík va se faire arrêter.
S’ensuit une longue nuit d’angoisse, de désespoir et d’humour mordant, où les failles d’un mariage sans amour, écrasé par la surveillance, se dévoilent.

UCHO
Festival de Cannes – Sélection officielle 1990
Mostra – Venice Classics 2022
Soutien AFCAE, label « Perle rare »
Réalisé à la fin des années 60, époque dorée pour le peuple – et pour le cinéma – tchécoslovaque, qui jouissait d’une grande liberté, Ucho a été interdit à sa sortie, quand les troupes soviétiques sont rentrées à Prague pour mettre fin à l’utopie.
Ce n’est qu’en 1990, à la chute du Mur, que le monde a pu découvrir cette œuvre, en première à Cannes.
En 2022, la Mostra de Venise projetait la version restaurée 4K du film. En 2025, le distributeur Contre-jour décide de ressortir le film en France.
La rencontre du classicisme avec le modernisme tchécoslovaque des années 60. Une œuvre avant- gardiste unique.
« Censuré pendant vingt ans (entre 1970 et 1990), cette fable réaliste sous forme de huis-clos obsédant restitue trois émotions entremêlées, le temps d’une nuit pragoise : l’angoisse sidérante devant une potentielle mise au ban sociale, la paranoïa oppressante découlant du fonctionnement du système politique (en l’occurrence, le régime communiste), et l’insondable tristesse de deux êtres dont les liens intimes renvoient à des traumatismes personnels persistants. »
Extrait du dossier de presse rédigé par Matthieu Leriq.