Trois films de
Věra Chytilová

Il nous semblait impératif de montrer aujourd’hui Le Plafond (1961), Un sac de puces (1962) et Quelque chose d’autre (1963), d’une modernité sidérante, dans leur virtuosité formelle comme dans leur manière d’aborder la condition de la femme, akermaniens bien avant les débuts de Chantal Akerman.

Ces trois films sont ses premiers réalisés à l’issue de ses études à la FAMU, et avant la réalisation de son film Les Petites Marguerites (1966), le plus identifié en France et auquel elle est souvent restreinte.

En les ressortant, nous voulons mettre en avant les films avec lesquels elle a construit son regard de cinéaste, trois films extrêmement forts et avant-gardistes, où elle représente les regards, les corps et les destins quotidiens de femmes dans un monde moderne où aliénation et émancipation se confrontent.

LE PLAFOND


Vingt-quatre heures dans la vie de Marta, jeune femme ayant interrompu ses études de médecine pour se consacrer à une carrière de mannequin.

UN SAC DE PUCES


Des jeunes filles vivent dans l’internat d’une usine de textile. Un conflit éclate entre elles mais aussi avec les éducatrices et la direction.


QUELQUE CHOSE D'AUTRE

L'une est championne Olympique et doit faire face à la pression de son entraîneur, son mari, et à un manque de motivation pour continuer. 

L'autre est une mère dévouée qui devient progressivement une femme frustrée, par son mari indifférent et son fils intenable qu'elle doit élever toute seule ; elle cherche à tromper son ennui et sa condition dans une liaison adultère.
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